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Frelon asiatique : sa progression s’étend désormais sur les trois quarts du territoire français

L’UNAF demande en urgence au ministre de l’Agriculture son classement en danger sanitaire de 1ère catégorie !

Le frelon asiatique poursuit inexorablement sa progression sur le territoire français. À l’entrée de l’hiver des centaines de nids sont identifiés tant en zone urbaine que dans les campagnes !

En octobre 2012, suite aux nombreuses demandes des apiculteurs, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, annonçait enfin le classement du frelon asiatique en danger sanitaire de 2ème catégorie au lieu de la 1ère catégorie comme initialement annoncée.

Deux ans après ce classement en danger sanitaire de 2ème catégorie le constat est sans appel. Cette espèce invasive n’ayant pas été classée en 1ère catégorie aucune obligation de lutte par l’administration, ni aucun financement significatif n’ont été mis en place sur le territoire français.

Face à la présence grandissante du frelon asiatique, certains préfets, maires, présidents de régions et de départements apportent leur soutien aux apiculteurs et à leurs concitoyens, selon les moyens dont ils disposent.

L’Union Nationale de l’Apiculture Française salue ainsi l’initiative prise, ce vendredi 31 octobre 2014, par Joel Labbé, sénateur EELV du Morbihan et Gilles Lanio, Président du Syndicat des apiculteurs du Morbihan, de lancer un Comité de pilotage et de lutte contre le frelon Vespa velutina sur le département.

L’UNAF demande au ministre de l’Agriculture de réaffirmer clairement sa volonté de lutter contre le frelon asiatique et demande une nouvelle fois :

1. Le classement du frelon asiatique en danger sanitaire de 1ère catégorie assortie d’une véritable politique de lutte nationale et de moyens financiers.
2. Une autorisation pérenne de destruction des nids par le SO2.
3. La reconnaissance officielle du piégeage, tant à l’automne pour limiter la pression qu’exerce les frelons sur les ruchers qu’au printemps pour limiter le nombre de fondatrices et donc le nombre de nids, comme mesure de lutte.

L’UNAF rappelle que l’apiculture française est particulièrement touchée par cette espèce nuisible ! Par conséquent, les productions fruitières (fruits mûrs), et toutes les productions dépendantes de la pollinisation sont également impactées. De même, sa présence peut présenter un danger pour la population française : plusieurs personnes ont été victimes de piqures ; certaines ayant entrainé un séjour à l’hôpital ou le décès du patient.

 

UNAF / Communiqué

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