Joël Labbé participe à l’initiative Parlement & Citoyens

Joël Labbé, sénateur EELV du Morbihan, lance en partenariat avec la Fondation de l’Ecologie politique, une consultation sur Parlement-et-Citoyens.fr afin de co-élaborer avec les citoyens une proposition de loi visant à interdire l’usage non-agricole des pesticides sur le territoire national.

“Les pouvoirs publics doivent montrer l’exemple et les citoyens peuvent aussi être acteurs de ce changement nécessaire” selon Joël Labbé.

La France est le premier utilisateur européen de pesticides. L’agriculture reste le secteur où ces produits sont massivement utilisés. Cet enjeu sera traité dans le cadre de la future loi d’avenir agricole. Les écologistes seront vigilants afin que de réelles évolutions soient amorcées. Le parti pris de Joël Labbé a donc été de proposer à la co-élaboration, un texte concernant les usages non agricoles des pesticides qui représentent entre 5 et 10 % des utilisations selon les années. A titre d’exemple, avec plus de 5000 tonnes utilisées pour les jardins d’agrément et les potagers, les particuliers sont également des utilisateurs importants.

La nocivité des pesticides a été démontrée par de multiples études et très récemment par le travail sénatorial dans le cadre la mission d’information sur les pesticides et leurs impacts sur la santé et l’environnement, dont Joël Labbé était l’un des vice-présidents.

Contrairement à une illusion bien entretenue, les pesticides ne sont pas des produits anodins. Il est donc primordial de réglementer drastiquement leurs utilisations voire de les interdire.

Joël Labbé formule donc trois propositions qu’il soumet au débat sur la plateforme web Parlement & Citoyens :

– Cesser l’utilisation de pesticides pour l’entretien des espaces verts et naturels publics. Près de 60 % des communes de plus de 50 000 habitants se sont engagées depuis 2010 dans une démarche d’arrêt total de l’utilisation de ces produits. Joël Labbé soumet donc la proposition d’amplifier ce processus en demandant aux collectivités territoriales, mais également à l’Etat et aux autres organismes publics gérant des espaces verts et naturels de cesser d’utiliser des pesticides d’ici au 1er janvier 2018.

– Interdire la vente de pesticides aux particuliers d’ici au 1er janvier 2018 également.

– Développer les alternatives aux pesticides. Ces produits existent (préparations naturelles peu préoccupantes – PNPP -), il convient donc de comprendre dans un premier temps quels sont les freins à leur développement. Cela fera l’objet d’un rapport que le Parlement demandera au gouvernement.

Joël Labbé / Communiqué

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