Cop 21

PARIS / Du 30 NOVEMBRE AU 12 DÉCEMBRE 2015
Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques

 

La France a présidé et accueilli la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21/CMP11), du 30 novembre au 12 décembre 2015. Cette échéance cruciale a abouti à un accord universel et ambitieux sur le climat dont l’objectif est de contenir la hausse des températures bien en-deçà de 2°C, et de s’efforcer de la limiter à 1,5°C.

La préparation de cet événement majeur a mobilisé Joël Labbé tout au long de l’année 2015.

L’appel de Manille

En février 2015, à l’invitation de François Hollande, Joël Labbé a pris part à la délégation présidentielle qui s’est rendu à Manille, afin de lancer un appel à l’action pour le climat. Les présidents français et philippin François Hollande et Benigno Aquino ont appelé solennellement à un accord «ambitieux, équitable et universel» lors de la COP 21. L’ « appel de Manille », élaboré par les deux pays, a été lancé par l’actrice Marion Cotillard et par une sénatrice philippine, Lauren Legarda.

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Le Sommet des Consciences

Joël Labbé a participé au Sommet des Consciences à Paris, mardi 21 juillet, où une quarantaine de hautes autorités religieuses et morales du monde entier se sont réunies pour lancer ensemble un «Appel des Consciences pour le climat». En préambule de la COP 21, cette campagne « The climate, why do I care ? » initiée par Nicolas Hulot et ses partenaires, invitait chacun, dirigeants, personnalités et citoyens de tous les pays du monde, à répondre en leur âme et conscience à cette question.

Les collectivités s’engagent pour le climat !

En amont de la COP 21, le Sénat a engagé un certain nombre de travaux préparatoires à l’évènement, notamment l’adoption d’une proposition de résolution visant à affirmer le rôle déterminant des territoires pour la réussite d’un accord mondial ambitieux sur le climat. Dans le cadre de la Délégation sénatoriale aux collectivités territoriales, Joël Labbé a participé à la rédaction d’un rapport parlementaire sur « Le rôle des collectivités territoriales dans la lutte contre le changement climatique ». Il était en charge de la partie « biodiversité » du rapport, s’appuyant sur ses expériences de terrain en tant qu’élu local et son réseau de collectivités engagées dans des pratiques vertueuses.

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L’accord de Paris, un accord universel et ambitieux

COP21 Ségolène RoyalÀ l’invitation de la ministre Ségolène Royal, Joël Labbé a intégré la délégation officielle Française pour la COP21, du 30 novembre au 12 décembre 2015. En plein projet de loi de finances et campagne des élections régionales, l’agenda était bien rempli, et les navettes entre le Sénat et Le Bourget nombreuses.

Dans l’impossibilité de suivre l’ensemble des négociations et événements qui ont jalonné ces 15 jours en raison de ses travaux parlementaires, Joël Labbé a pu participer à quelques temps forts, et notamment au lancement de l’opération 4 pour 1000 le mardi 1er décembre, à l’initiative du ministre de l’Agriculture. Le 4 pour 1000, c’est la prise en compte de la capacité des sols à stocker le carbone. Aujourd’hui, beaucoup de sols sont dégradés et ont perdu de cette capacité naturelle à jouer leur rôle de puits à carbone. Les raisons majeures en sont l’artificialisation, la désertification, le tassement, la salinisation, l’érosion et aussi la perte en richesse de matière organique du fait des pratiques généralisées de l’agrochimie (engrais chimiques et pesticides mortifères de pour la vie microbienne du sol. Le sol capteur doit être un sol bien vivant et riche en matière organique. Les pratiques de l’agro-écologie, de l’agro-foresterie, des prairies permanentes bocagères, les systèmes de polyculture élevage sont quelques réponses majeures qui en donnent les bonnes réponses. Des scientifiques ont démontré qui si chaque année, à l’échelle planétaire, on sait améliorer la capacité de stockage de carbone par les sols de seulement 4 pour 1000, on réduit considérablement les effets du dérèglement climatique.
Les représentants de la quarantaine de pays qui ont adhéré à cette démarche étaient présents, offrant des signes encourageants et une motivation supplémentaire, s’il en était besoin, de pousser à la transition agricole basée sur une agriculture familiale et paysanne respectueuse de la vie. Mais il faudra combattre encore face aux tenants du productivisme, l’agro-chimie et de l’agro-business, qui tentent déjà de récupérer l’affaire en mettant en avant la poursuite de leur modèle intégrant une évolution vers une agriculture qui porte le vocable abominable d’agriculture climato-intelligente.

Comme l’ensemble de la classe politique, Joël Labbé a salué le succès d’un accord contraignant et à vocation universelle, sur lequel nous devons désormais appuyer nos dynamiques d’action.

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