Mieux valoriser les métiers d’herboristes

Polynésie la 1ère – 23/11/2018 – Par Caroline Farhi et Mirko Vanfo

Le CIPAM, colloque international des plantes aromatiques et médicinales, s’est achevé vendredi 23 novembre. Une semaine particulièrement enrichissante pour tous les participants, locaux ou étrangers.

Du 19 au 23 novembre, de nombreux experts se sont réunis au lycée hôtelier de Punaauia pour le colloque autour des plantes médicinales et aromatiques sur le thème « Nature et Culture : de la recherche à l’innovation, la valorisation et/ou la préservation ». Les producteurs et tradi-praticiens de l’Outre mer se sont montrés particulièrement intéressés à la biodiversité polynésienne. « Ca fait plaisir de voir que cette plante est utilisée ici pour les calculs rénaux », confie Jean-Jacques Silon, tradi-praticien de la Réunion.

Lors de ce colloque, les participants tentent justement de croiser les connaissances et d’établir un parallèle entre les propriétés reconnues des médecines traditionnelles et les validations des chercheurs. « Les plantes sont là pour nous soigner, nous voulons qu’il y ait un regard croisé entre les apports de la médecine traditionnelle et les apports de la médecine officielle », souligne Marie Gustave de l’association des plantes aromatiques et médicinales de Guadeloupe.

Ce concept est défendu dans le rapport du sénateur du Morbihan Joel Labbé qui a promis une avancée sur les filières agricoles et sur une législation dédiée à l’herboristerie. « Mon engagement est de co-rédiger (…) une proposition de loi visant à reconnaître des formations diplomantes pour des métiers d’herboristes », explique t-il. Pour Lina Huan, coordinatrice CIPAM, les résultats peuvent être aujourd’hui valorisés sur l’ensemble des Outremer.

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